Dans un article précédent « Bilan à mi saison 2021 », j’avais expliqué ma logique de préparation pour cette saison, je n’y reviendrai donc pas.
Coté météo toutefois, avant que la saison sportive ne débute nous espérions tous avoir des conditions favorables pour que nos pigeons puissent s’exprimer de la façon la plus équitable possible. Bien sûr, les colombophiles de la côte souhaitent un peu plus des vents Nord Est et les amateurs de l’intérieur espèrent l’inverse mais, tous pensent aux pigeons et à leur bien-être. Au printemps, les météorologues nous annonçaient un été très chaud type 1976 et donc une saison très compliquée et sélective pour nos volatiles. Si avril et mai ont été plutôt ensoleillés mais sans trop de chaleur, ce qui permettait de lancer nos pigeons dans les meilleures conditions qui soient. On ne peut pas dire que les mois de juin, juillet et aout aient été du même acabit et bien loin des prévisions. Pluie et vent incessants, brouillard, orages, la totale comme on dit, des autorisations de lâché compliquées à donner et, bien entendu, des rentrées espacées et parfois des pertes importantes dans certains colombiers. Pour en finir avec la météo, que dire de ce lâché de Narbonne international avec une tempête d’ouest digne de celle de novembre avec des vents à près de 100 km/h sur la côte. Je ne suis pas certain que pour ce concours on ait beaucoup réfléchi au bien-être animal au moment de prendre la décision mais c’est ainsi.
Beaucoup d’amis me félicitent pour ma saison sportive. Pour moi, elle a été très bonne au regard de certains résultats mais pas aussi linéaire que j’aurais pu espérer mais nous ne sommes jamais content.
C’est vrai, et ce serait mentir que de dire le contraire, qu’un premier prix international femelles sur Barcelone et une seconde place la semaine suivante sur St Vincent sont des résultats qui sautent aux yeux et qui resteront marqués dans ma vie de colombophile. Mais, comme je l’avais écrit dans un précédent article, l’équipe est jeune et un résultat plus global m’est tout aussi important. J’avais environ 80 pigeons à jouer cette année, mâles et femelles, tardifs compris. Seulement une quinzaine avaient 3 ans et plus. C’était pour moi une année un peu charnière pour tester ma grosse équipe de 2 ans composées en partie des nouvelles introductions. Si certains doutes se sont confirmés sur certaines lignées, le très bon comportement de certaines autres me donnent beaucoup d’espoir pour les années à venir alors que les pigeons de mon ancienne souche apparaissent toujours au premier plan.
Les pigeons venant de chez Jean Luc Fauqueux, croisés ou pas avec les miens, se sont souvent placés en tête des classements. Ma première constatée de Perpignan avec des vents défavorables en est une pure, 35 ème national vieux et 9 ème national en femelles. Les Overwater tiennent également leurs rangs. La bonne surprise vient des jeunes issus du mâle que Jelle Jellema m’avait offert. Accouplé avec plusieurs femelles différentes et en sachant que la descendance la plus âgée n’a que 2 ans, ces jeunes mâles se sont démarqués sur plusieurs concours parmi les plus compliqués. Un mâle s’est classé sur Mont de Marsan, constaté le soir, et était mon premier vieux sur Narbonne. Sa propre sœur se classe sur Marseille. L’un des rares pigeons d’un an, de l’ouest de la France, constaté le soir même sur Narbonne, est une fille de ce mâle croisé avec une pure Overwater. En 2021, j’ai accouplé ce mâle avec ma 130549/14, placée à la reproduction cette année. Ce couple m’a donné une équipe de jeunes qui me donne bon espoir. A noter que malgré des entrainements et quelques concours très compliqués, je n’ai perdu aucun jeunes de ce couple. La 130549 est la propre mère de ma 329342/18 qui se classe 2 ème international femelles sur St Vincent et est très bien positionnée pour l’as pigeon européen sur 2 années consécutives sur ce concours, 20 ème au général en 2020 et 15 ème en 2021.
Pour résumer, sur l’ensemble des concours de préparation cette année, j’ai tourné à pratiquement 50% de prix avec une pointe à 10 prix de 1 enlogés sur St Junien yearlings.
Sur les internationaux les pourcentages de prix ont été plutôt intéressant malgré une introduction de nombreux pigeons de 2 ans et de quelques yearlings.
Mont de Marsan 20 enlogés dont 12 pigeons de 2 ans : 13 prix
Barcelone 11 enlogés dont 5 pigeons de 2 ans : 6 prix
St Vincent 10 enlogés dont 3 yearlings : 6 prix, les 3 yearlings se classent.
Marseille 8 enlogés dont 6 pigeons de 2 ans : 3 prix
Narbonne vieux 11 enlogés tous 2 ans : 2 prix
Narbonne yearlings 11 enlogés : 4 prix
Perpignan 12 enlogés dont 5 pigeons de 2 ans : 7 prix
Soit un pourcentage global sur les internationaux 2021 de près de 50% de prix.
Ces résultats m’ont permis de me classer 9 ème au championnat national général sur les internationaux (830 amateurs) et de remporter pour la troisième fois consécutive le championnat national femelles (430 amateurs) malgré une modification du mode de calcul qui n’avantage pas les colombophiles ne pouvant jouer Agen international.
Vous pouvez retrouver mes principaux résultats dans la rubrique « Résultats » du site, classés par années.